vendredi 26 août 2011

Patriiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiick !!!


On se croirait revenu en 1989, en pleine Bruelmania. Alors que nous sommes garés en plein centre-ville de Perth, un cri perçant retentit dans nos coeurs : "Patriiiiiiiiiiiiiiiiiiick !!!". Il est parti. Il ne reviendra plus.  Notre Van adoré, celui avec lequel nous avons parcouru près de 30 000 km aux quatre coins de l'Australie, vient de passer aux mains de son nouveau propriétaire: une espèce de mafioso indien, la cinquantaine, veste de costard, accompagné de deux jeunes venus faire l'inspection en son nom. On imaginait plutôt céder notre bolide à de jeunes voyageurs en quête d'aventure mais le destin en a décidé autrement! Et ça aurait pu être CARRÉMENT PIRE.

Résumé de la journée:

- Toujours pas d'appels pour le Van
- Visite des casses de véhicules où l'on nous propose royalement 80 dollars (50€) pour la reprise!
- 2 pannes avec un véhicule prêt à exploser sur la bande d'arrêt d'urgence et des réparations factices miraculeuses.
-1 appel de dernière minute (le mafioso en question), des négociations très musclées et finalement..

... LA REVENTE !!!

On est tout de même contents d'avoir réussi à le vendre (un rapatriement en France étant impossible), et l'émotion est palpable. 

"    Tu te souviens, Flo, de la fois où on s'était aventurés sur une piste 4X4 en plein désert et qu'on avait du rouler à du 15km/h pendant deux heures pour s'en sortir sans envoyer Patrick à la casse? Et la fois où on était tombés en panne...à 5km de la station service la plus proche?     Des 10 000 pv pour stationnement, excès de vitesse, camping illégal...Et des repas éclairés à la bougie...ceux où on refaisait le monde avec nos compagnons de voyage après une longue journée de route?"

Tout ça, c'est fini. Nous revoilà à circuler à pattes. A l'ancienne. Il m'arrive encore de chercher du regard notre petit Patrick, tranquillement stationné au coin de la rue ou de fouiller furtivement mes poches, à la recherche du trousseau de clé. Mais toute bonne chose à une fin et la fin d'une aventure signifie le début d'une autre, peut-être encore plus excitante.

Et la prochaine étape ne risque pas de nous décevoir, vu qu'il s'agit de Sydney, notre ville préférée parmi toutes les autres. Avant de redécoller pour la France, on compte bien arpenter ses trottoirs en long en large et en travers avec, forcément des millions d'histoires à vous raconter. Mais ça, ce sera pour le le prochain post!  ;)

[Xavier]

mercredi 24 août 2011

Back to Williams !


Non, vous ne rêvez pas ! Après la longue traversée de la côte ouest qui nous a menée jusqu’à Perth, il est temps pour nous de retrouver un job avant de quitter le sol australien.
Bon, il faut dire que ça n’a pas vraiment été difficile. Après 30 minutes d’attente, c’était dans la poche !

Résumé des opérations :
1°) aussiejobs, la même agence qu’en septembre dernier,
2°) Notre destination : Williams (même ville),
3°) Dans une station service (toujours) mais cette fois-ci on ne travaille pas pour Caltex mais pour la concurrence : BP.

A 500 mètres de Caltex et de sa boss complètement folle, l’ambiance est totalement différente mais le travail reste le même.

Comme on ne change pas une équipe qui gagne, Xavier est dans le magasin. Sa mission : gérer la caisse et surtout s’occuper des clients pas toujours très aimables.
Quant à moi, je reprends mes quartier en cuisine. à préparer les commandes et les plats pour le restaurant. 


Côté logement, on habite dans une maison en colocation avec une globetrotteuse sud-africaine. Très loin des standards d'un palace, la maison reste correcte. On se paye même le luxe de ne pas combattre des racines parasites qui sortent du plafond ! (Ndrl : http://sogoodtrip.blogspot.com/2010/10/toi-toit-mon-toit.html).

Williams et son ambiance légendaire sont restés intacts. Le pub, point de rassemblement de la région, est animé chaque soir. Et bien sûr, on ne manque pas de fêter notre dernier jour de travail sur place avec tous nos collègues de travail et les serial buveurs du coin !

Après un mois de dur labeur, nos jours sur le territoire australien sont comptés, il est temps de revenir à Perth. Objectif numéro 1 : vendre Patrick, notre van bien-aimé et ensuite nous envoler pour Sydney. 

(Florent)