dimanche 11 septembre 2011

THE END


Toutes les bonnes choses ont une fin. Ce n’est pas moi qui le dit, c’est le dicton. Après 1 année entière passée à sillonner les routes australiennes, il est temps pour nous de rentrer… Mais pas sans dire au revoir à notre ville préférée -l’emblème du pays- : Sydney !

All good things come to an end. I don't say It. An old saying does. After spending the whole year driving around Australia, It's time for us to fly back home...But no chance to leave the country without going to our favourite city: Sydney!
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Sydney, on connaît. On y a déjà passé 3 semaines l’été dernier. Donc pas de tourisme cette fois-ci . Le mot d’ordre pour notre séjour, c’est P-R-O-F-I-T-E-R. En gros : bien manger, bien boire, faire du shopping, sortir, danser, aller écouter des groupes live dans les pubs, rencontrer des gens…Vivre Sydney à 100%.


We know the city. We've already been here for 3 weeks last summer. So no tourist attitude this time. The main and only goal for this journey: E-N-J-O-Y good food, good beer, good shopping, hanging out, dancing, listening to rock bands in CBD clubs, meet  people...in a nutshell: Live Sydney.

Autant vous dire qu'on a fait péter les bulles et griller (raisonnablement quand même) la CB!

Plutôt que de cuisiner à l'auberge, on s'est dit qu'on bon petit Veal Parmigiana sur Darling Harbour, ce ne serait pas plus mal...Surtout en compagnie de notre amie -et pas moins charmante- backpackeuse sud-africaine: Taz. Elle a été notre colocataire un mois à la station BP et se trouve à Sydney en même temps que nous. Et ça s'arrose!

Better than cooking at the hostel is going to Darling Harbour for a yummy Veal Parmigiana in one of  the numerous cool restaurants you can find over there. Especially in company of our south-african backapcker -and by the way very sexy- friend: Taz. She was our roomate in Williams for 1 month and is now staying in Sydney. Cheers guys!


 

 Côté shopping, rien de bien scandaleux: quelques fringues, des souvenirs pour la famille et un passage trèèèèèèèès tentant au Appel Store du centre-ville où Flo s'achète de nouveaux écouteurs et où seuls les prix me retiennent de tout acheter. Et puis, il vaut mieux attendre, l'Iphone 5 sort le mois prochain!

What about shopping?

We can really be proud of ourselveses. We didn't max our credit cards! A few shirts for Flo, one (two, three) polos for me, some presents for family and friends and a REALLY tempting stop-over at the Apple Store ,where Flo bought some earplugs and where I tried not to buy everything. Wise decision after all, the Iphone 5 should be available within a month!

A la tienne Etienne!

Niveau sorties, minimum 1 bar par soir. Trois-quatre les meilleurs jours. Çà commence souvent par une bière au Maloney's, puis un petit verre de blanc au Shark Hôtel et une autre petite mousse au Star club ou au Crazy Canari. Le samedi, c'est l'Ivy. De bons souvenirs un peu alterés par l'alcool et malheureusement pas de photos (pas envie de se trimbaler un reflex pour sortir).

Jack lives here

Every evening at 8p.m, It's always the same ritual: heading the pub and have a few drinks.
A beer at Maloney's, a glass of whine at Shark Hotel, another beer at Star Club, at Crazy Canari...Saturday: Ivy. Good memories (don't remember every details...thanks to massive hangovers) and no photos to proove It ( who wants to take his camera to go partying ?)

RELAX

Pour se remettre de tout ça, une petite balade sur le port, histoire d'admirer une dernière fois l'opéra et de profiter du soleil et des températures agréables pour ce que les Australiens appellent "l'hiver"...

In order to recover, a nice walk on Circular Quay to give a look at Opera House and enjoy the sun is always a good idea.

 



Let's go home! 

Il est temps pour nous de partir. Notre vol de retour est prévu pour le 6 septembre 7h30 du matin. Arrivée à Paris le lendemain matin. 30h de trajet en tout. Aie!

Time to go home now..Our flight is on tuesday 6th sept. at 7.30 a.m...Landing in Paris in 30 hours. Ouch!



The last goodbye

Ca y est, on est arrivés. Grisaille, froid..Pas de doute, on est bien à Paris. Il nous reste un train à prendre et nous serons chacun chez nous. On est un peu tristes que toute cette aventure s'achève mais la fatigue est trop grande pour y penser. Enfin, pas au point de ne pas vous faire un dernier petit coucou, en vidéo!  ;)

This is It. Cold, dark clouds...We're obviously in Paris. Time to get our trains now and say goodbye. We're a bit sad but too exhausted to think about It. But we wanted to say you hi in video for the last time...Hope to see you guys really soon!

 

  THE END 

(Xav & Flo)

vendredi 26 août 2011

Patriiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiick !!!


On se croirait revenu en 1989, en pleine Bruelmania. Alors que nous sommes garés en plein centre-ville de Perth, un cri perçant retentit dans nos coeurs : "Patriiiiiiiiiiiiiiiiiiick !!!". Il est parti. Il ne reviendra plus.  Notre Van adoré, celui avec lequel nous avons parcouru près de 30 000 km aux quatre coins de l'Australie, vient de passer aux mains de son nouveau propriétaire: une espèce de mafioso indien, la cinquantaine, veste de costard, accompagné de deux jeunes venus faire l'inspection en son nom. On imaginait plutôt céder notre bolide à de jeunes voyageurs en quête d'aventure mais le destin en a décidé autrement! Et ça aurait pu être CARRÉMENT PIRE.

Résumé de la journée:

- Toujours pas d'appels pour le Van
- Visite des casses de véhicules où l'on nous propose royalement 80 dollars (50€) pour la reprise!
- 2 pannes avec un véhicule prêt à exploser sur la bande d'arrêt d'urgence et des réparations factices miraculeuses.
-1 appel de dernière minute (le mafioso en question), des négociations très musclées et finalement..

... LA REVENTE !!!

On est tout de même contents d'avoir réussi à le vendre (un rapatriement en France étant impossible), et l'émotion est palpable. 

"    Tu te souviens, Flo, de la fois où on s'était aventurés sur une piste 4X4 en plein désert et qu'on avait du rouler à du 15km/h pendant deux heures pour s'en sortir sans envoyer Patrick à la casse? Et la fois où on était tombés en panne...à 5km de la station service la plus proche?     Des 10 000 pv pour stationnement, excès de vitesse, camping illégal...Et des repas éclairés à la bougie...ceux où on refaisait le monde avec nos compagnons de voyage après une longue journée de route?"

Tout ça, c'est fini. Nous revoilà à circuler à pattes. A l'ancienne. Il m'arrive encore de chercher du regard notre petit Patrick, tranquillement stationné au coin de la rue ou de fouiller furtivement mes poches, à la recherche du trousseau de clé. Mais toute bonne chose à une fin et la fin d'une aventure signifie le début d'une autre, peut-être encore plus excitante.

Et la prochaine étape ne risque pas de nous décevoir, vu qu'il s'agit de Sydney, notre ville préférée parmi toutes les autres. Avant de redécoller pour la France, on compte bien arpenter ses trottoirs en long en large et en travers avec, forcément des millions d'histoires à vous raconter. Mais ça, ce sera pour le le prochain post!  ;)

[Xavier]

mercredi 24 août 2011

Back to Williams !


Non, vous ne rêvez pas ! Après la longue traversée de la côte ouest qui nous a menée jusqu’à Perth, il est temps pour nous de retrouver un job avant de quitter le sol australien.
Bon, il faut dire que ça n’a pas vraiment été difficile. Après 30 minutes d’attente, c’était dans la poche !

Résumé des opérations :
1°) aussiejobs, la même agence qu’en septembre dernier,
2°) Notre destination : Williams (même ville),
3°) Dans une station service (toujours) mais cette fois-ci on ne travaille pas pour Caltex mais pour la concurrence : BP.

A 500 mètres de Caltex et de sa boss complètement folle, l’ambiance est totalement différente mais le travail reste le même.

Comme on ne change pas une équipe qui gagne, Xavier est dans le magasin. Sa mission : gérer la caisse et surtout s’occuper des clients pas toujours très aimables.
Quant à moi, je reprends mes quartier en cuisine. à préparer les commandes et les plats pour le restaurant. 


Côté logement, on habite dans une maison en colocation avec une globetrotteuse sud-africaine. Très loin des standards d'un palace, la maison reste correcte. On se paye même le luxe de ne pas combattre des racines parasites qui sortent du plafond ! (Ndrl : http://sogoodtrip.blogspot.com/2010/10/toi-toit-mon-toit.html).

Williams et son ambiance légendaire sont restés intacts. Le pub, point de rassemblement de la région, est animé chaque soir. Et bien sûr, on ne manque pas de fêter notre dernier jour de travail sur place avec tous nos collègues de travail et les serial buveurs du coin !

Après un mois de dur labeur, nos jours sur le territoire australien sont comptés, il est temps de revenir à Perth. Objectif numéro 1 : vendre Patrick, notre van bien-aimé et ensuite nous envoler pour Sydney. 

(Florent)

dimanche 17 juillet 2011

West Coast REPRESENT ( 50st post birthday)

Pour fêter le 50ème post sur notre blog, on se devait de marquer le coup! Mais on a eu beau se creuser la tête, on n'a pas trouvé grande chose. A la place, on s'est dit qu'on allait faire ce qu'on connaît le mieux: voyager. Et pas n'importe où! En effet, après plus de 25 000 km, ce dernier trip nous ramène à notre point de départ initial: Perth.  

En bleu, notre itinéraire de 30000 km au départ de Perth, en suivant la côte dans le sens inverse des aiguilles d'une montre!
 Mais ce n'est pas parce que le voyage touche à sa fin qu'on va se priver pour autant! Penser cela, ça reviendrait à mal nous connaître!

Alors déjà, cette fois-ci, on prend des filles en lift. Et des françaises! Il paraît que c'est ce qu'il y a de mieux sur le marché. Léa et Aurélie, bienvenue à bord!
Léa, à gauche. Aurélie, à droite.


Au programme de ce trip de 3 semaines: du désert, de la poussière, des cowboys, des couchers de soleil inoubliables et des de fous-rires à la pelle.

Si la route dans le désert s'avère monotone et longue (plus de 3000km), cela ne nous a pas empêchés de croiser les géants du désert (roadtrains ou camions de 50m de longueur!) et de découvrir quelques spots intéressants comme, par exemple, ce baobab de 14m de diamètre qui servait, croyez-le ou non, de cellule de prison il y a encore une cinquantaine d'années!

 Arrivés à Broome, nous avons tous grand besoin de détente et d'exotisme. Et quoi de plus reposant qu'une balade sur la plage à dos de chameau? Pas besoin de marcher, vue imprenable sur les dunes et même, à notre plus grande surprise, sur des vallons plus...particuliers!






Eh oui, la rando traverse une plage nudiste! ÉVIDEMMENT, pendant que tout le monde photographie le coucher de soleil, je ne peux pas m'empêcher de mitrailler avec mon appareil photo les tout nus qui bronzent en toute quiétude! Vous remarquerez que ce ne sont pas les chameaux qui sont les plus poilus hein!? ;)  La balade s'achève les fesses dans le sable à regarder la nuit tomber. Magique.
Il fait bon, il fait chaud et on resterait bien à Broome des semaines entières mais il faut bien continuer la route vers le sud. Prochaine étape: le Karijini NP et ses célèbres gorges. Ensuite, Exmouth, paradis des plongeurs et des nageurs avec ses eaux turquoises riches en poissons exotiques et son corail à 50m de la plage!

Mais pas de chance pour nous, quand on arrive, ça caille des billes. Pas grave, la vue reste sympa. Mais on claque des dents quand même!  Heureusement, un peu plus bas, à Shark Bay, le soleil est de retour et les températures regrimpent en flèche. L'occasion de faire un petit pique-nique avec au menu, un peu de poisson ;)



Nous approchons de Perth à grand pas quand Aurélie nous fait une proposition déroutante: 

-« Partons d'Australie! »
-« Quoi? Mais pour aller où? »
« A la principauté d'Hutt River! «
« Mais c'est où ça!? »


Et là, Aurélie nous apprend qu'il existe en Australie un état totalement indépendant qui a fait sécession en 1970 et possède sa propre capitale: Nain Ville. Le Prince, son altesse sérénissime Léonard a revendique ses terres au gouvernement pour manifester son opposition à des quotas agraires trop sévères à son goût! Mais comment obtenir de l'Australie une totale indépendance!? En déclarant, à lui tout seul, la guerre au pays-continent! Pour de vrai! Le premier ministre de l'époque, en apprenant la nouvelle, rit de bon coeur et déclare l'état de guerre ouvert. Et c'est là que Léonard est très fort. En s'appuyant sur un article de la convention de Genève qui spécifie qu'il est impossible de faire la guerre à une région intrinsèque à son propre pays, il pousse indirectement l'Australie à reconnaître Hutt River comme un pays et donc à lui accorder le statut qu'il désire. La loi est la loi et Léonard a berné tout le monde.

Une sagacité qui ne laisse pas Léa de marbre. Léonard non plus d'ailleurs. On le comprend d'ailleurs, quand on voit la tête de Princesse Shirley!


Le temps de traverser le Tropique du Capricorne et de parcourir les derniers 500km qui nous séparent de Perth, nous revoilà dans une ville, une vraie! ENFIN!


Nous reste encore à trouver un petit boulot pour 1 mois et à revendre le Van. Mais ça, c'est pour demain parce que là, c'est samedi soir et qu'il est grand temps de boire pour fêter ça!

[Xavier]




mardi 21 juin 2011

We love Bali (2/2)



Suite de nos aventures à Bali et direction la côte nord pour retrouver la nature et le calme.

6. LOVINA

Arrivée en fin d’après-midi dans la petite station balnéaire de Lovina. Dès le lendemain, pas de temps à perdre, on enfile notre équipement pour plonger sur l’épave d’un ancien bateau américain, Le Liberty, qui a sombré à près de 20 mètres de profondeur il y a 50 ans. Eau turquoise, poissons au rendez-vous et visite sous-marine de l’épave. Tout simplement magnifique !

Au guidon de nos deux scooters, on découvre la région de Lovina. Premier stop aux sources d’eau chaude de Banjar où l’eau flirte avec les 40°C (non non pas de blague!). Une fois sortis de l’eau, le climat pourtant tropical nous a paru presque un peu frais !


Ensuite, visite de Singaraja, la deuxième ville de Bali. Elle était le centre du pouvoir néerlandais pendant l’époque coloniale. Des vestiges de cette époque sont encore visibles sur le front de mer ainsi qu’un temple chinois. Fin de journée à Yeh Sanih, célèbre pour ses sources d’eau douce qui se jettent dans la mer.

Sur la route du retour, nous traversons Tejakula  (ça ne s’invente pas !), un village très écolo qui vous encouragera toujours à nettoyer après votre passage... comme le prouve la photo qui suit!

Après 4 jours passés sur place, Lovina est un endroit décidément bien trop calme. Nous décidons de prendre la route pour Amed, le paradis des plongeurs sur l’île.

7. AMED

Petite bourgade à l’extrême est de l’île, Amed est un coin paisible et propice à la détente. Le village possède une petite barrière de corail à quelque dizaine de mètres de la plage. Impossible d’y résister, armés d’un masque et d’un tuba, on plonge pour observer les centaines de poissons qui peuplent ce récif.





Le scooter est le moyen de transport le plus populaire à Bali. Bon marché, plus rapide que la voiture et surtout pratique dans les embouteillages, il est l’accessoire indispensable pour tout indonésien. On enfourche donc une nouvelle fois nos destriers pour partir à la découverte de l’arrière pays montagneux.


La route vallonnée offre des paysages somptueux avec notamment les rizières à flanc de montagne. Il est même possible d’observer les paysans en plein travail dans les champs, équipés d’une charrette tirée par un bœuf !





Petite merveille artistique, le water palace d’Ujung est une ancienne demeure royale construite sur et autour de bassin remplis d’eau et de poissons.

8. PURA TANAH LOT

C’est le temple le plus connu et le plus photographié de Bali. Dressé sur un rocher et entouré d’eau à marée haute, c’est une vraie carte postale ! Nous l’avons visité à marée basse, l’occasion pour nous d’assister aux préparation de la cérémonie en l’honneur de la pleine lune. Des centaines de balinais en habits traditionnels apportaient des offrandes toujours plus magnifiques les unes que les autres.
Ce temple à même une légende noire. Il porterait malheur aux jeunes couples qui souhaitent se marier dans l'année. Si bien que ces derniers en restent éloignés jusqu'à ce que l'union soit enfin officialisée.


9. BACK TO KUTA

Sur la route de retour, nous faisons une halte à Sanur, une petite station balnéaire tranquille du sud de l’île. Rien de particulier à signaler. Hormis sa LONGUE plage de sable blanc et le musée LeMayeur. Il fait honneur au peintre Belge du même nom, qui est venu s’installer à Bali dans les années 30, se mariant avec une balinaise de 15 ans, de 37 ans sa cadette. A une autre époque, on appellerait ça de la pédophilie…

J-4 avant le retour à Darwin. On décide de s’installer à Kuta pour le reste du séjour. Au programme : baignade, shopping et night-club.
En parlant de shopping, je devrais plutôt parler de marchandage. Nous avons fait le plein de contrefaçon à des prix défiant toute concurrence. Après un mois sur place, nous sommes devenu des vrais pros de la négociation ! Preuve à l’appui.

Trajet de 40 km => Prix touriste : 25 euros / Prix négocié : 12,5 euros
Prix d'une chambre d'hôtel => Prix touriste : 17 euros / Prix négocié : 7 euros
Prix d'une paire de lunette de soleil => Prix touriste : 14,5 euros / Prix négocié : 2 euros
Prix d'un débardeur => Prix touriste 42 euros / Prix négocié : 3 euros


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C’EST DOMMAGE...
 
Souriant et charmant, les balinais sont toujours aux petits soins pour nous et n’hésitent pas à nous faciliter la vie. Et c’est là que le bât blesse ! Chaque jour, c’est en moyenne une centaine de propositions en tout genre qui nous sont faites par les différents vendeurs et rabatteurs qui peuplent les rues.

Car les balinais sont passés maître dans l’art d’exploiter la moindre richesse de l’île. Le touriste lui-même est considéré comme une richesse qu’ils peuvent masser, tatouer, transporter, etc.

Ici à Bali, il existe deux prix différents pour chaque produit : l’un, bon marché réservé pour les locaux et l’autre, beaucoup plus élevé, pour les touristes et toujours présenté comme un « special price for you my friend ! » -  Sachant que le prix est bien trop élevé, la seule solution : marchander, pendant plusieurs minutes et faire mine de partir, pour que le vendeur nous rattrape et propose enfin un prix décent.

Malgré ces quelques travers, difficiles à supporter les premiers jours, on y prête moins attention à la longue car la gentillesse des habitants, si elle fait partie d’un cliché, n’est pas une légende.

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DES COUTUMES INSOLITES

Amis (es) gauchers (ères), ce pays n’est pas fait pour vous ! En effet, la main droite est la main noble. A table par exemple, si vous porter la nourriture à la bouche à l’aide de votre main gauche, vous risquez de choquer les locaux présents. 
Pourquoi ? La main gauche est réservée habituellement aux tâches basses, notamment aux toilettes… 

Les balinais déposent chaque matin des offrandes à tous les coins de rue, parfois même en plein milieu de la route. Difficile donc de ne pas marcher dedans, elles font aussi office de cantine pour les chiens et les volailles environnants.
Sensée attirer les dieux et les esprits pour acheter leur faveur, les offrandes comportent des fleurs et de la nourriture. En général, du riz et parfois, plus insolite, des crackers.

Mesdames, c’est définitivement à Bali que vous pourrez avoir un mariage original. Ici, le futur marié a pour habitude d’enlever carrément sa promise avec la complicité de sa belle-famille. Le jeune couple réapparaît alors quelques jours plus tard pour officialiser l’union.

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Voilà, les vacances sur Bali, c'est terminé. Le riz et les noodles c'est fini ! Nous voilà de retour en Australie, le pays du bon burger bien gras !

(Florent)












jeudi 9 juin 2011

We love BALI (1/2)

Dans les rues de Kuta, une procession religieuse passe, et le temps est soudain suspendu; un danseur, possédé par son art, offre un spectacle époustouflant dans un temple d'Ubud; un plongeur contemple  la beauté d'un récif vierge ; un surfeur tombe amoureux de la vague idéale; une randonneuse se frotte les yeux, émerveillée par la splendeur verdoyante des rizières. C'est tout cela un séjour à Bali.

Si l'île est souvent réduite à des clichés, il suffit d'un regard un peu attentif pour s'apercevoir que la culture et la beauté sont omniprésentes. Des petites offrandes de fleurs colorées ornent les niches les plus modestes. Les spectacles de danse, empreints de grâce et de charme, prennent une dimension magique. La culture balinaise n'a rien d'un vernis réservé à une élite, c'est au contraire une composante essentielle de la vie quotidienne qui enchante chaque visiteur.

Parler de beauté relève également du cliché, mais comment qualifier autrement les plages sauvages qui s'étendent à perte de vue, les rizières en terrasses d'un vert intense, les forêts luxuriantes et les cascades cristallines? Et pour parfaire ce tableau idyllique, un dernier cliché: le peuple balinais est joyeux et charmant. Que ce soit dans les hôtels de luxe ou dans les villages les plus reculés, l'accueil sera toujours assorti d'un spécialité bien balinaise: le sourire!

--CARNET DE ROUTE--

Mais avant de vous parler de Bali et de ses recoins enchanteurs, il serait peut-être plus judicieux de vous présenter la carte de l'île afin de vous permettre de nous suivre plus facilement.


1.Kuta

C'est le point de départ de notre voyage. Il faut dire qu'en arrivant un dimanche soir à 22h sans avoir réservé la moindre chambre d'hôtel, on n'avait pas d'autre choix que de loger près de l'aéroport. Après 15 minutes de taxi (ou taksi, comme on dit par ici), nous débarquons donc dans le centre-ville de Kuta. Pour décrire l'expérience, je dirais que c'est un peu comme être lâché dans la fosse aux lions.

Explication à partir d'une équation:


Touriste avec visa = budget vacances  X potentiel shopping      =  money in the pocket
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                                            Capacité à marchander

Et pour ça, on peut dire qu'il sont forts en mathématiques les Indonésiens! Nous voilà à peine sortis depuis 20 secondes du taxi que les vendeurs de rues nous proposent déjà produits et services variés: T-shirt (Non merci, peut-être demain ?), lunettes de soleil (Heu..il fait nuit. On en reparle dans quelques heures?), champignons hallucilogènes (Beurk, on n'aime pas les légumes!), marijiuana (Non c'est bon, on préfère la coke), viagra (Hahaha...peut-être dans 20 ans hein!?), "massages" (pouvez-vous arrêter de mimer les prestations svp, c'est assez gênant!), taxi (je viens d'en descendre!!!). Et la liste est encore longue.

Heureusement, après 20 minutes de dure labeur à traîner notre valise à la recherche d'un endroit où dormir, nous trouvons un hôtel sur Poppies Lane II. Tout juste le temps de prendre possession de la chambre et de défaire nos valises que nous nous écroulons de sommeil.

Le lendemain place à l'émerveillement avec un petit-déjeuner traditionnel à base de jaffles (toasts grillés à la banane), salade de fruits et thé, servi au bord de la piscine à débordement, protégée par l'ombre d'un grand palmier. Tout cela pour 150 000 Rupiah la nuit. Ce qui fait 12€ pour 2 personnes. Le grand luxe au prix d'un Kebab-mayonnaise, on adore, on adhère! Et avec un budget à l'occidentale, autant vous dire qu'on ne va pas se priver!




Kuta, c'est LA ville balnéaire par excellence. Mais si le dépaysement est certes déjà de taille, on est encore loin du Bali traditionnel vendu par les agences de voyage. Pour cela, il faut s'éloigner un peu. L'endroit reste quand même agréable pour ses virées shopping dans les marchés en plein air, ses temples à l'architecture traditionnelle et surtout ses plages avec de bons spots de surf et des couchers de soleil à tomber par terre.



Petit plus: l'entrée dans les clubs est gratuite et de nombreux bars offrent un buffet tapas + alcool gratuit à volonté pendant 1h! Et ça, ce n'est pas tombé dans l'oreille d'un sourd! Je n'essaie même pas de vous raconter nos soirées. Je ne m'en rappelle plus.

2.Péninsule de Bukit

Divertis par l'ambiance de Kuta mais surtout lassés de toute cette frénésie, nous prenons la direction de Padang-Padang, un petit village paisible de la péninsule de Bukit. Au programme pour commencer: le Pura Ulu Watu, temple sacré perché en haut d'une falaise avec vue sur la mer et peuplé de dizaines de macaques chapardeurs et joueurs.
Ici, c'est la campagne. Et pour nous déplacer, nous utilisons...le scooter! C'est le moyen de transport populaire par excellence à Bali. A tel point qu'il n'est pas rare de voir des familles de 3 ou 4 personnes se déplacer sur ces petits engins! Il est possible d'en louer pour une bouchée de pain. S'il faut s'adapter au code de la route local très...particulier (le port du casque est plus décoratif qu'autre chose, la priorité de droite demeure une utopie, les sens interdits sont tout  bonnement ignorés, le klaxon sert de clignotant...), l'expérience reste très agréable et permet de découvrir des endroits superbes comme Dreamland et Ulu Watu beach.



3.Denpasar

La capitale à présent! Trop bruyante, surpeuplée, polluée...Denpasar n'a pas bonne réputation et la majorité des touristes ne font que la traverser ou la visiter en quelques heures. Nous y resterons 2 jours. Et, effet, c'est largement suffisant pour en avoir un bon aperçu. Si la ville ne nous a pas déplu, ce n'est pas un coup de coeur.

La principale attraction culturelle, le Bali Museum, vaut le détour. Mais moins pour ses collections permanentes que pour son architecture.L'enceinte de l'établissement sert d'ailleurs parfois de décor à des photos de mariage. Vous remarquerez qu'on ne porte ni smoking ni robe blanche ici pour le grand jour! Mais le maquillage et les habits traditionnels restent fascinants.


Autre attraction qui mérite le détour: les marchés aux animaux! Mais encore faut-il avoir le coeur bien accroché. Il apparaît de façon frappante que les considérations commerciales ont plus d'importance que la condition animale.

Ainsi, pour rendre des poussins plus attrayants, ils n'hésitent pas à les teindre.



Et si l'on peut s'étonner de la variété d'espèces disponibles à la vente, on ne peut s'empêcher de s'interroger sur le nombres d'animaux sacrifiés en coulisses.

Aperçu des espèces à vendre:

-> lapins, poules, coqs de combat, chauve-souris, chats, chiens, canaris, perroquets, iguanes, bébés macaques, hiboux, tortues...

Il est temps à présent de quitter le Bali citadin pour rejoindre le Bali traditionnel à bord d'un bemo, petit bus traditionnel.










4.Ubud


Il s'agit de notre escale préférée pendant le séjour. Une semaine entière passée sur place nous a vraiment permis de bien connaître cette petite ville, considérée comme le centre culturel de l'île. Habitée par de nombreux artistes, les rues sont une alternance de galeries d'art, de musées, de cafés, de boutiques d'artisans... Tout cela dans un écrin de verdure digne des plus grands paysages.

Il y a d'abord la Monkey Forest, site des temples sacrés et des singes endémiques qui sautent d'abres en arbres en s'agrippant à des lianes. On se croirait dans le décor d'un Indiana Jones avec des statues de monstres mangeurs d'enfants, de dragons et de divinités hindoues!


Il y a ensuite les randonnées environnantes comme la route de Campuan (10km), qui permettent d'amirer les rizières en terraces et les paysans qui s'activent sousun soleil de plomb, pendant que des écoliers rentrent en courant de l'école, un cerf-volant à la main.

Un peu plus loin, nous avons la chance d'assister à la cérémonie de la prière dans le temple dit Tirta Empul, connu pour ses bains purificateurs et sa beauté architecturale. Nous avions déjà eu l'occasion d'oberserver le ferveur religieuse des balinais mais c'est de loin l'expérience spirituelle la plus profonde à laquelle il nous ait été donné d'assister.


Toujours dans la spiritualité, la dance Kecak est, elle aussi, surprenante. Il s'agit de la danse du feu. Elle se joue en plusieurs actes et symbolise le combat du bien contre le mal à travers une histoire ancestrale. Des dizaines d'acteurs et de chanteurs sont présents sur scène chaque soir pour une représentation.


Et puis, pour ne citer qu'un musée, il y a le Blanco Museum, du nom de l'artiste espagnol du même nom, qui vécut ici la majeure partie de sa vie en créant des oeuvres originales et décalées dans la ligné d'un Salvatore Dali. Sans grande originalité, on le surnommait le "Salvatore Bali" espagnol. Mégalomane et loufoque, sa maison est à la hauteur de son égo: démesurée. On y trouve un jardin d'oiseaux, des salons de style renaissance et un portail d'entrée de la forme de sa signature (qui lui vaut d'ailleurs le record du monde de la plus grande signature!).


5.En route vers le nord!

Parce qu'il faut bien continuer notre route, nous partons maintenant en direction des Central Mountains à bord du véhicule de Tutde et Putu, nos hôtes pendant toute la semaine, avec qui nous nous sommes liés d'amitié. Généreux et véritablement gentils, ils nous déposeront en fin de journée sur la côte et ont accepté de nous
faire visiter en chemin les highlights inmanquables comme les hautes chutes de Munbuk, les rizières et fôrets de Jatiluwih (où l'on produit l'un des cafés les plus chers du monde : le café Luwak. Procédé de fabrication? Aucun! On laisse faire la nature. En l'occurance, on récolte les excréments du luwak, un petit mammifère qui se nourrit des grains de café, on les lave et on le moud! Huuuummmm  Qui en prendra une tasse?) et le mystique temple Pura Ulun Danu Bratan, au milieu d'un lac à flanc de montagne. Magique.



[Fin de la partie 1. Suite et fin dans 2 semaines]
(Xavier)