vendredi 12 novembre 2010

Williams Pub Hotel

C’était il y a quelques semaines, un samedi comme un autre. Petite exception, ce jour-là on travaillait d’après-midi. On a donc décidé de profiter pour une fois de notre soirée. Direction le pub de Williams avec une partie de nos collègues de travail.

Ce pub répond au doux nom de « Williams Hotel ». C’est le bastion des routiers de passage. Le bâtiment (d’époque ??!) n’a apparemment pas connu de lifting depuis un bon moment. Une fois à l’intérieur, on a découvert THE place to be. Un billard et un juke-box à disposition ! Non non c’est vrai vous ne rêvez pas, c’est la grande classe !

En plus du décor, les locaux qui peuplent le bar valent le coup. Les habitants de Williams se lâchent le samedi soir en sentant la fièvre monter en eux.
Ici, les autochtones se prêtent à d’étranges rites. Dès notre entrée dans le « bar », la femelle pose littéralement ses seins nus sur le bord du billard pour encourager le male à l’autre bout… Désolé je n’ai pas de photos 



Le mercredi c’est la soirée phare de la semaine au Pub : la Skimpy Party. Une soit-disante serveuse en petite tenue ou sans met « l’ambiance » au plus grand bonheur des camionneurs venus en masse pour l’occasion. Preuve a l'appui... :)



Après avoir appris cette grande nouvelle (c’est est une ici), les garçons de la maison ont décidé de ne plus rater un seul mercredi soir au pub. Tu m’étonnes !

(Florent)

lundi 8 novembre 2010

Pas de violence, c'est les vacances!

Dans l'article précédent, Florent vous parlait de notre rythme de vie plutôt démentiel depuis 1 mois. Eh bien figurez-vous qu'on a enfin eu droit à quelquesjours de vacances! 6 jours exactement. C'était l'occasion d'en profiter et de nous adonner à nos deux passe-temps favoris: boire et voyager.Vous me direz, le programme a été vite fait.  ;)

Première étape: le pub.

Et là, on se dit que ça commence bien: On est mercredi, c'est Skimpy Party! Véritable tradition à Williams, le concept est simple: mettre une blondasse écervelée en string-jaretelles-soutif et lui demander d'apporter les bières. Il n'en fallait pas moins pour susciter notre curiosité journalistique.
 
Les bières s'enchainent dans une atmosphère bien virile mêlant camionneurs avides de chair fraîche, paysans célibataires et jeunes visiblement émêchés.Clou du spectacle, en fin de soirée, la serveuse nous demande si on veut voir ses seins. Comme ça, naturellement. Enfin, à 7 dollars la bière, c'est de bonne guerre.
 
La soirée s'achève à la maison avec tous les colocs plus 2-3 collègues du travail et plein de jeunes paysans bourrés qui ramènent cartons sur cartons de bière et de Whisky.
 
Résultat, notre pote Alex drague une grosse, les Irlandais passent du blanc au rouge, un certain Jordan se roule par terre dans le salon et moi...et moi je danse avec un caleçon sur la tête pendant que tout le monde chante "Le lion est mort ce soir"en franglais.

Deuxième étape: Albany

Après la Skimpy Party de mercredi et le repos bien mérité du jeudi, on décide de partir vers le sud, à Albany, une petite ville de 30 000 habitants à 3h d'ici. Le Lonely Planet parle d'une ville industrielle et portuaire dont le calme actuel ne laisse pas apparaître l'efferverscence d'antant. En plein dans le mille! 
 
Première impression: on a débarqué dans une ville fantôme. Presque personne dans les rues, des restaurants vides et pas beaucoup de magasins.Une petite balade nous permet quand même de découvrir une architecture d'inspiration victorienne plutôt sympa et des jardins cosy ou plans de lavandes et rosiers grimpants se cotoîent pour donner un petit côté XIX eme siècle. Un charme désuet mais un charme quand même.


Le lendemain, le soleil est au beau fixe. L'office de tourisme nous recommande vivement de profiter du beau temps pour faire une randonnée sur le littoral avec pour objectif de  rejoindre la sublime plage de Middleton Beach. 
Une marche de 3h qui nous permet de découvrir le port, une côte sauvage à la végétation luxuriante et peuplée d'étranges lézards géant qu'on appelle des "gloutons". Personnellement, je trouve qu"ils ressemblent davantage à des varans miniatures. Quelques petites frayeurs en perspective. 
 
 Quand arrive la fin de la promenade, c'est l'émerveillement. L'océan est toujours là mais les rochers ont disparu. Ne reste que le sable blanc et l'eau turquoise, des palmiers et des coquillages. Et, pour compléter le paysage, un petit ponton de bois qui s'avance dans l'eau comme une invitation à la baignade. Paradisiaque. Mais les photos parlent mieux que les mots alors je vous laisse jeter un oeil aux clichés ci-dessous.





On se plaît tellement qu'on revient le lendemain. Ce qu'on aime moins par contre, ce sont nos coups de soleil carabinés. Retour à Williams après 3 jours. Reposés mais complètement cramés.









 Plus qu'un jour de repos. Que faire pour l'occuper? La fête pardi! Coralie et Xavier,deux de nos colocs, organisent un pot de départ. Même boissons, mêmes personnes que la semaine dernière et même ambiance de fou. Et c'est pas Alex qui dira le contraire ;)
(Cf. photo).

lundi 1 novembre 2010

Non je ne veux pas travailler !

30 jours ? Oui, ça fait 30 jours qu’on travaille sans une seule journée de congés ! Je n’ai qu’une chose à dire : « Bah putain c’est long ! ».

Vous connaissez l’expression : métro, boulot, dodo ? Et ben nous on n’a même pas la chance de le prendre ce fichu de métro ! A peine le temps de se lever qu’on doit déjà partir travailler.

Dur de faire le deuil de nos chères 35 heures ( ?) et d’accueillir à bras ouvert les 56 heures hebdomadaires.
C’est vrai qu’à force de travailler à Williams, j’en regretterais presque mes 5 jours de travail par semaine. Travailler 7 jours pleins dans la semaine, ça vous ruine votre vie sociale. Bon, on est d’accord ça remplit votre compte en banque. Certains me diront qu’on ne peut pas tout avoir dans la vie...

Ok, il ne faut tout de même pas exagérer : on n’est pas des bagnards.
Sauf si on admet que notre boss est vraiment folle. Et que son adage favori c’est crier, hurler mais surtout ne jamais expliquer. Juste l’envie de lui envoyer un simple mais tout de même efficace « Mais ta gueule connasse ! » (Les amateurs apprécieront sans doute).
Chaque jour, notre chère boss conjugue avec tant d’aisance le verbe « Fuck ».  Ah ça pas de problèmes, vas-y qu’elle te fuck tout et tout le monde sans le moindre soucis !

Et au moins une chose positive, à force de travailler on n’a pas le temps de s’ennuyer. C’est pas comme si Williams respirait la joie de vivre avec son activité sociale qui ferait pâlir un kangourou !
D’ailleurs en parlant de ça, on n’a pas encore eu la chance d’en voir un, que ce soit en train de gambader, dans notre assiette ou sur le bord de la route ! Je m’excuse d’avance auprès des âmes sensibles ?

On va encore essayer de tenir 30 jours de plus à ce rythme là. Qui a dit mission impossible ?
Ah oui, parce qu’on bosse la nuit (de 22 heures à 6 heures du matin), ça veut dire qu’on vit la nuit et qu’on dort le jour. On commence à ressembler à de vrais zombies !
On vous promet de vous en mettre plein les yeux dans quelques semaines (sûrement un mois), juste le temps pour nous d’en finir avec Williams. Pour le moment contentez-vous de nos posts pas très intéressants :)

(Florent)