dimanche 10 octobre 2010

Toi, toît, mon toît



"Toi toît mon toît, toi toît mon tout mon moi... Des papillons en l'air! Et des fourmis par TeRRe..."
Petite intro musicale tout en douceur pour aborder une question que vous nous posez souvent: "vous vivez où?". Bon, j'avoue que je n'ai pas pu résister à l'envie de vous faire fredonner cette chanson. Pas que sa mélodie ni que ses paroles m'enchantent particulièrement. C'est plutôt l'obsession qu'elle provoque sur ses victimes qui m'intéresse. Je parie tout ma collection de figurines Dragonball Z qu'au moins une fois après
avoir lu cet article vous vous surprendrez à la fredonner sous la douche, en voiture, au travail...
Ne me remerciez pas, remerciez plutôt Eli Medeiros, la délicieuse interprète de ce tube 80's pas encore classé (à tort) dans la liste des armes de destruction massive (de tympans.)
Bref, je ne suis pas là pour présenter le Hit Machine mais pour vous parler de l'endroit dans lequel nous avons trouvé refuge. Dans l'article qui précède, Florent vous présentait le charmant petit village de Williams (Géolocalisation google: taper trou du cul du monde), moi je me contenterai de vous parler du 17 Richardson.




Premier indice, il y a donc au moins 17 maisons ici.La nôtre, qui se trouve au bout d'une longue rue droite et sans âmes qui vivent, ne ressemble pas vraiment à toutes les autres. En brique, dissimulée derrière un jardin à l'abandon depuis la guerre de Cessession, elle ne paie vraiment pas de mine. Les voisins, des moutons acariâtres,vous y accueilleront d'une "Bêêêêêêêê" à la fois moqueur et curieux. "Ca doit être la grange", lançai-je à Florent la 1er jour. Je ne vous raconte pas la tête que j'ai tiré quand la patronne, Laurel, nous indique "nous y sommes!". Effroi, désespoir puis...lueur d'espoir! C'est peut être mieux à l'intérieur?
Non en fait, c'est pire. On rentre par le salon. Spatieux et tout équipé.

Sérieusement! Il ne manque rien: TV, canapés, table, chaises, 2 frigos, détritus, poubelles, fourmis...           Les papillons de la chansons de Eli Medeiros se sont transformés en mouches grosses comme mon pouce".On poursuit l'état des lieux: la cuisine.
Hum hum. Les plus avertis s'avanouiraient devant la merveille architecturale qui trône au milieu de l'évier: une pyramide de casserolles, assiettes, poêles, verres, couverts.Sérieusement, il faut que je pense à écrire au Guide du Routard pour qu'ils le rajoute sur la liste des incontournables à voir en Australie.
Pour continuer, je vous parlerais bien de la salle de bain mais la décence m'en empêche.
Je vais donc vous parler de la chambre. Enfin, du hall dans lequel on a du dormir pendant 1 semaine, le temps qu'une chambre se libère pour nous. En plein milieu du passage et non isolé de la lumière pour commencer, 2 matelas sur le sol tels des réfugiés yougoslaves, on a quand même eu droit à des draps propres! Grand luxe, on ne se refuse rien   ;)
En déco, un vieux jeu de fléchettes, un vieux canap' et...une cheminée à feu ouvert! Cool! Pleine de détritus....Moins cool! On nettoie en express, après tout
ce n'est que pour une semaine.

Maintenant, on a la plus grande chambre de la maison, chacun notre lit double, meublé...
On a mis 2 heures à la laver mais ça valait le coup! On s'installe, tout contents, et là, on voit que la boss nous a laissé un cadeau: une composition florale!Ou plutôt, des racindes d'arbres qui sortent du plafond! Trop gentil, merci Laurel!


(Xavier)

PS: maman, je te rassure, maintenant on a tout lavé et on ne risque plus nos vies à chaque excursion dans le salon   ;)



2 commentaires:

  1. salut puduc ! sexe les lianes dans la chambre!
    y'a ton nom sur la boite aux lettres, ou faut ecrire "c/o Laurel"?

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  2. J'adore le concept !!!! oh moins vous avez votre petit coin et les brebis sexy ????

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