mercredi 29 septembre 2010

Excuse my french. L’australien en 3 leçons !

A ceux pour qui  parler l’anglais se résume à fredonner en yahourt le dernier tube de lady gaga, cet article pourrait se révéler très utile. Loin de moi l’idée de me moquer de vous , mais il faut l’avouer, en France, on assure pas trop niveau english.
Pas de panique, je vous propose une petite remise à niveau. Rapide et efficace, à vous les petit(e)s anglais(es) à la fin de cet article !
Leçon n°1 : choisir le sujetC’est une règle grammaticale de base. Chaque phrase a un sujet. Ici, en Australie, pas besoin de se prendre la tête, c’est toujours le même. Que vous rentriez dans une banque, un magasin, un bar, un hôtel ou dans un restaurant, on vous accueillera de la même façon: « Hi guys ! How RU doing ? ». Traduire : « Salut les gars, comment ça va ? » Pas de quoi s’offusquer, ici tout le monde y a droit. C’est une marque de sympathie et de cool attitude. After all, we’re on the west coast bitch !

Leçon n°2 : utiliser le verbe adéquat Alors là, le choix est plus vaste : surfer, glander, bronzer, skater, boire ou manger… Vous pouvez choisir le verbe qui vous plaira. A éviter par contre : stresser, bosser ou râler. Ici, on ne connaît pas. C’est happy face et easy life pour tout le monde.

Leçon n°3 : l’indispensable complément.Bon, maintenant que vous savez former une phrase basique, il s’agirait de développer un peu. Il existe plusieurs sortes de compléments mais les principaux restent quand même les compléments spatiaux et temporels. Et là, à nouveau, pas la peine de se prendre la tête à retenir des listes interminables de mots de vocabulaire : de toute façon, le australiens ne sont jamais bien loin : à la plage, au pub ou devant le match de foot. C’est facile non ? Surtout que deux de ces trois mots sont déjà en anglais.

Enfin, pour ceux qui veulent parler un anglais plus authentique, plus proche des gens et assurément local, un bon « fuckin’ » bien placé ne fait jamais de mal. La preuve : « Hi guys ! You’re now reading my fucking article and thinking « God, this man is fuckin gorgeous ! »
You know what I mean mates ;)
(Xavier)

No worries man !

C’est la phrase de prédilection de tout bon australien qui se respecte. Il va vous la ressortir à toutes les sauces. Osez le remercier et c’est le jackpot assuré !

La cool attitude en Australie ce n’est pas une légende. Tout le monde est cool. Non mais sans blague vraiment ! Du banquier BCBG jusqu’à la caissière de supermarché.
Juste un exemple. Ils sont tellement cool que pendant notre périple pour trouver un job, on s’est inscrit au Job shop. A notre entrée, un homme, 25 ans au look ultra décontracté nous aborde : « Good day mates, what’s going on ?! ». Et vas-y que je te sors du « Take it easy » par-ci et du « reeeelax guys » par-là. On est en plein dans le cliché, très loin de ce qui se fait d’habitude chez nous.

La journée type en Australie c’est aussi très particulier. Les gens se lèvent plus ou moins à la même heure le matin qu’en Europe. Par contre à partir de 18 heures pour eux, c’est le début de soirée. Tout les australiens se pressent dans leurs lieux de culte : les pubs. No worries ! Ici en Australie, c’est une tradition centenaire.

Ah oui et j’allais oublier ! La vie nocturne à Perth.
Sur les coups de 21 heures, la fête bat son plein, il est temps de partir au pub du côté de Northbridge pour voir ce qui s’y trame. Mais attention sortez vos papiers. Impossible de rentrer dans un pub ou une boîte sans sa carte d’identité ou son passeport. Insensés ? Non pas du tout, no worries guys ! Ici les autochtones se prêtent au jeu sans sourciller.
Je dois aussi absolument vous parler du code vestimentaire des australiennes. Assez soft en journée, elles se lâchent en soirée. Notre ami Xavier a mis un peu de temps avant de réaliser où il était (bon moi aussi vu que je vous en parle). Jupe ou robe à ras le … (à vous de choisir l’expression), elles sont toutes visées sur des talons de 10 cm. Assez sociables, elles aiment particulièrement taquiner la bouteille et certaines se mettent dans des états pas possibles… En fin de soirée, elles ressemblent plus à des girafes titubantes qu’aux jeunes filles apprêtées du départ.

(Florent)

Bienvenue en Australie !


En consultant le blog, on vient de se rendre compte qu’on a fait qu’écrire sur la Chine depuis le début. En y repensant, c’est vrai que c’était super bien. On a d’ailleurs prévu d’y retourner. Bref, à présent ça fait quand même 10 jours qu’on est arrivés ici et toujours pas un seul mot sur l’Australie.
Alors, déjà, on est où ?
Sur la côte ouest, à Perth, ville d’1 500 000 habitants qui surplombe l’océan indien.
Pour combien de temps?
Ca, même nous on ne le sait pas !
Pour faire quoi ?
Visiter mais surtout bosser. Pour pouvoir tenir 1 an et faire le tour du pays en Van, il faut des sous. Et comme ici les saisons sont inversées (on est au printemps en septembre), on se réserve pour les beaux jours d’été -l’hiver en Europe- Je ne sais pas si vous nous suivez toujours ?
Premiers pas à Perth
La ville, très étendue et très peuplée, se visite malgré tout très rapidement. En effet, elle est essentiellement composée de banlieues résidentielles qui ne représentent aucun intérêt touristique. Ce qui ne veut pas dire pour autant qu’il faut se limiter au centre ville !
Perth, côté nature
Ce qui caractérise surtout l’Australie, c’est la nature et ses paysages à couper le souffle. A quelques miles des villes, les étendues sauvages sont même parfois reproduites au cœur des villes. Comme par exemple à King’s Park : ce grand parc de 4km² domine la ville sur son côté ouest. Véritable poumon vert de Perth, on y trouve plus de 2000 espèces de plantes et d’arbres. On a pu s’y promener (et même s’y perdre !). Prise de hauteur avec le Lotterywest Federation Walkway, une passerelle de 222m de long en acier et en verre qui permet de se promener à la cîme des arbres et de voir des oiseaux exotiques. Le coucher de soleil depuis le parc est L’ESCALE romantique par excellence.
Mais l’Australie, c’est surtout ses grandes plages de sable blanc. A quelques minutes en train du centre-ville, les plages de Scarborough, Freemantle, Cottesloe…s’offrent à vous. Maillots de bains dans une main et serviette dans l’autre, lunettes de soleil bien fixées sur le nez : c’est parti pour petit week-end on the beach !
On commence par Scarborough. La plus belle selon nous : plage de sable blanc, un océan couleur turquoise, pas trop de monde sur les plages : le pied total ! Les températures avoisinent les 30 degrés depuis 1 semaine…de quoi se dorer la pilule sans souci. Il ne fait pas encore assez chaud pour se baigner par contre. Température de l’eau : 21 degrés environ. On n’a quand même pas pu résister à l’envie de plonger. Mais 10 minutes auront été suffisantes pour nous convaincre de rejoindre la plage.

La vidéo qui suit devrait vous donner un petit aperçu de la beauté du site.

Au passage, un ptit coucou à notre ami (de France) Mat, qui nous a fait découvrir cet endroit en venant nous chercher dans sa Suzuki vert fluo ! ;)
Freemantle, à 15 minutes du centre, c’est un peu l’équivalent du Cap d’Agde en France : plus touristique, ambiance station balnéaire, prix plus élevés. Bien pour une aprem glandouille avec escale au port ou au musée maritime. Les marchés couverts dans les halles joliment décorées du centre-ville valent aussi le détour.


A 3 arrêts de train delà, Cottesloe est aussi une plage agréable. Plus familiale, elle est bordée par des restaurants et beaucoup de gens viennent admirer le coucher de soleil qui vient très tôt : 18h ! Voilà, maintenant qu’on a bien pris l’air de la côte, retour en ville !

Perth côté ville :  

Loin d’une métropole géante, c’est une ville construite autour de la Swan River. Son centre ville est en réalité assez recentré sur lui-même.

Le quartier des affaires (CDB) est essentiellement concentré sur Georges street. Tout autour, des rues commerçantes ont fleuries. Murray street et Hay street sont deux des plus importantes artères commerciales du centre ville. Plusieurs centres commerciaux se succèdent le long de ces artères, des restaurants et des bars. Bref, le paradis pour celui qui recherche un job (ou pas en fait). On vous expliquera plus tard !

C’est pas souvent mais parlons architecture. Dans son centre ville, Perth mélange habillement des constructions modernes avec des bâtiments d’époque de style victorien (d’après notre expertise historique ;) ). Une chose nous a particulièrement marqué : une église en pierres côtoie un grand building vitré de haut en bas. Paye ton décalage ! Et ce n’est pas une exception à Perth.










Perth côté fêtes :

Nous avons passé quelques débuts de soirées au Old Swan Barracks, notre lieu de résidence pendant nos 10 premiers jours en Australie. Notre auberge de jeunesse est peuplée de britanniques mordus de foot et hypnotisés par l’écran géant. Nous, on a plutôt opté pour plusieurs jugs, histoire de noyer l’aversion de Xavier pour le ballon rond. Ah oui, un jug c’est simple c’est le mot branché pour parler d’un pichet d’un litre de bière. Ami de la bouteille bonsoir ! Ici, le jug se boit à tour de bras pendant les soirées bingo, sorte de loto local organisé chaque semaine dans notre backpaker. Non pas du tout ! On n’a pas adhéré au club du troisième, c’est simplement que le vainqueur final peut remporter l’équivalent de 60 dollars en bière bien entendu. On ne perd pas le nord !

Le soir venu, le quartier qui bouge c’est définitivement Northbridge. Avec plusieurs dizaines de pubs et de boites, c’est l’endroit où il faut être passé 20 heures. La fête commence tôt et il s’agit de ne pas la rater J
                                                      
                                                                                                 (Florent et Xavier)




lundi 20 septembre 2010

T'étais où ?



T’étais où, samedi 11 septembre 2010? Nous, on était à bord d’un avion ! Vous devez vous en douter, on n’est pas superstitieux. Enfin, si on était allés à NYC, on aurait quand même peut-être décalé la date…Intrépides mais pas suicidaires !

Atterrissage à 7h30 heure chinoise sous une chaleur étouffante et des pluies diluviennes : bienvenue à Hong-Kong ! La gueule en vrac, v’là qu’on débarque. Une seule envie : aller dormir ! Arrivée à l’hôtel Island Pacific. Grand luxe, vue sur le port. A 10 minutes de Soho, le quartier branché de la ville. A 22H, la Saturday night fever nous gagne. On enfile un pantalon et nos plus belles chemises et on part brûler les pistes de danses ! Le quartier de Lan Kwi Fong est THE PLACE TO BE pour faire la fête. Les rues sont remplies de monde, la musique occidentale retentit, chinois et étrangers se mélangent jusqu’aux petites heures. Les détails croustillants dans l’article de Florent sur le dépaysement.


T’étais où, dimanche 12 septembre 2010 ?
Toujours à Hong-Kong, mais dans un autre quartier : Kowloon. L’hôtel, c’est bien mais c’est pas très budget étudiant ! Pour le reste du séjour, on a opté pour les « mansions ». Il s’agit de chambres de 10m² abritées dans de grandes tours de béton et où le confort est plus que rudimentaire (douche au-dessus des toilettes…). Mais à 10€/p/nuit, on ne va pas se plaindre. Il pleut encore des hallebardes alors on reste dans le quartier à se balader, munis de nos parapluies. Trempés jusqu’à l’os, on finit au Burger King à geeker sur le net puis en balade nocturne sur La Promenade des Stars, quand la pluie cesse enfin.

T’étais où, lundi 13 septembre 2010 ?
Nous, sur le Victoria Peak, la plus haute colline de HK Island, qui culmine à plus de 500m et offre une vue à couper le souffle! La pluie des deux jours précédents a laissé place à un soleil de feu et un superbe ciel bleu. Ascension en bus, repas chinois au sommet (nouilles au poulet et riz au curry),       on s’essaie au pousse-pousse et on redescend en funiculaire, jusqu’à HK park. Chutes d’eau, volières et jardins luxuriants, c’est un peu la forêt tropicale perdu au milieu de la ville.
On enchaîne ensuite avec Aberdeen, à l’ouest de la ville. Il s’agit de l’ancien quartier des pêcheurs où l’on peut encore apercevoir quelques jonques et faire une balade en mer. Le coucher de soleil sur la ville vaut vraiment le détour. Tout comme l’illumination du Jumbo Kingdom, un gigantesque restaurant flottant.

T’étais où, mardi 14 septembre 2010 ?

A Lantau Island ! L'île est situé au nord ouest de Hong Kong, c'est un écrin de verdure qui fait oublier l'agitation des autres quartiers de la ville moderne.
Tôt le matin, arrivée à Ngong Ping pour découvrir le Buddha géant qui trône sereinement au dessus de l’île de Lantau. On choisit de prendre de la hauteur avec le cable car pour rallier notre point de chute.

Après un début de journée bien rempli, on a décidé de prendre du bon temps à la plage. Direction le sud de Lautau pour découvrir la Silvermine Bay et ses plages de rêve. Après une vingtaine de minutes en bus, nous y sommes enfin !





T’étais où, mercredi 15 septembre 2010 ?

Petite Las Vegas asiatique, Macau est connue comme LA cité du jeu par excellence en Asie. Située à une heure à peine en Ferry de Hong Kong, une escale dans cette ville s’imposait. On ne s’attarde pas sur le sujet, vous avez sûrement lu l’article de Florent.








T’étais où, jeudi 16 septembre 2010 ?

A Kowloon ! Territoire situé au nord de Hong Kong Island, réputé pour être plus populaire et plus authentique que les quartiers du centre ville. Kowloon mêle habilement tradition et modernité. Des quartiers chinois authentiques et ses rues commerçantes bordent Nathan Road, la colonne vertébrale de Kowloon.

Virée shopping à Mong Kok, un quartier réputé pour ses petits commerces. Une agitation permanente règne dans ses rues étroites. On y trouve de tout, c’est le coin pour faire des affaires et fuir les prix parfois exorbitants pratiqués sur Nathan Road.

Los Angeles a droit à sa Walk of Fame, Hong Kong n’est pas en reste puisqu’elle aussi possède sa promenade des stars. Seule différence, de ce côté là du pacifique, les stars locales à l’honneur sont moins connues que leurs voisines américaines. Pas très cinéma asiatique, Jackie Chan est la seule célébrité qu’on ait pu reconnaître… 



T’étais où, vendredi 17 septembre ?
Dans l'avion direction Perth, la suite au prochain article ! ;)

(Xavier et Florent)

dimanche 19 septembre 2010

World Wide... Food

Ici en Chine, on n’a jamais entendu parler de la SPA. Une petite balade dans Mongkok, un quartier populaire, m’a permis de le vérifier.
Marchés aux fleurs, vêtements, aux oiseaux, aux poissons : on trouve de tout. Caleçons Dolce & Banana, Tony Hilfiger, lunettes Klein Kalvin…Le pied total pour les acheteurs compulsifs (comme moi) pas trop regardants sur la provenance (pas comme moi). Ceux pour qui ça rigole moins par contre, ce sont les animaux vendus sur les étals…
Avis aux âmes sensibles, certains détails risquent de vous déranger.
 Première spécificité chinoise, la majorité des poissons disponibles à la vente sont exposés dans de vulgaires sachets plastiques. Je n’ai pas osé aborder avec les animaliers la notion d’espace vital… Je crois que ça les aurait fait rire. Surtout quand eux même doivent s’entasser au quotidien à quatre ou cinq dans un 20m².

Deuxième spécificité : la variété des espèces. De la grenouille transparente aux crevettes arc-en-ciel, en passant par les piranhas, les poissons clowns ou les tortues, le choix est infini. Difficile de ne pas se prendre pour un naturaliste lâché en pleine jungle. Quand on sait que de nombreuses espèces sont en voie d’extinction, c’est un peu inquiétant. C’est d’ailleurs en croisant un poisson avec une sorte de trompe d’éléphant, que je me suis demandé : que vendent-ils en arrière-boutique ? Des otaries ? Des dauphins ?


Troisième spécificité : pas de recyclage ! En Europe, on dit que « dans le cochon, tout est bon ». Ici, c’est dans le poisson. Ceux qui n’ont pas survécu ou qui semblent malades sont immédiatement transvasés dans les bacs à tortues, qui voient dans ces petites bêtes un merveilleux repas.
Alors oui, on nous a appris que la chaîne alimentaire contribue à maintenir l’équilibre de la nature. Ben, la prochaine fois que quelqu’un vous pose la question, demandez-lui s’il est déjà allé à Hong-Kong. Personnellement, je reste sceptique. Et puis bon, il faut tout de même relativiser, les cousins et cousines maquereau, thon, sardines (et même tortures) ont moins de chance. Ils sont illico envoyés au rayons poissonneries des supermarchés. Le mot SPA a définitivement une autre signification ici : Source de Protéines Animales.

(Xavier)

Macau, city of dreams ?


Mercredi 15 septembre, nous débarquons à Macau pour découvrir ce qui se fait de mieux niveau jeu en Asie. La ville, souvent comparée à sa cousine américaine de Las Vegas, en fait rêver plus d’un.
Du bling-bling, du clinquant et des couleurs. L’argent est une notion primordiale à Macau. Ici, il règne en maître, venant saigner à blanc les sacro-saints principes communistes toujours portés, tant bien que mal, par Pékin.
Parce que oui, comme Hong Kong, Macau est un territoire chinois qui jouit d’un statut particulier. 
C’est d’ailleurs le seul endroit dans le pays où les jeux d’argent sont autorisés. Et je peux vous assurer que les chinois viennent y dépenser des sommes colossales.

Une centaine de casinos peuplent les rues de cette ville lumière. Les salles de jeux sont ouvertes 24h/24 et pendant toute l’année. 
Les établissements se sont même associés pour créer un véritable système de transports : les shuttles. Ces navettes gratuites, au départ de l’aéroport et du ferry, desservent les différents casinos à toute heure du jour et de la nuit.

Chacun de ces temples du jeu est une petite ville à part entière avec, bien sûr, ses salles de jeux, son hôtel et ses galeries marchandes interminables où les plus grandes enseignes ont pignon sur rue. Pour tout vous dire, l’un d’entre eux, le Venitian est parvenu à reconstituer une petite Venise. Le résultat fonctionne, on s’y croirait presque !
Vous l’aurez compris, la richesse s’empile, s’accumule et s’échange, prenant une hauteur vertigineuse qui donne le tournis à n’importe quel profane. Le luxe et la démesure ont trouvé ici une raison de vivre. Au premier coup d’œil, c’est très impressionnant mais à la longue, c’est trop et ça devient même dérangeant.

Macau est un lieu où tout s’achète et tout se vend, même parfois au prix de sa propre dignité. La prostitution, même condamnée par le gouvernement, participe directement à l’économie de la ville. 
Les prostituées sont visibles aux abords des casinos. Sous l’œil bienveillant de leur mac, ces travailleuses un peu spéciales n’hésitent pas à distribuer leurs cartes de visites comme de vraies femmes d’affaires. 
Et pour peu que le client potentiel porte un costume griffé, elles sont prêtes à tout pour qu’il accepte de les emmener à l’intérieur ou plus loin encore…
D’autres sont déjà passées à l’étape suivante. Il est courant de voir des call girl accompagner leurs clients, le plus souvent aisés, autour des tables de jeu et dans les clubs branchés.

Mais quant on s’éloigne un peu de cette agitation, le contraste avec le vieux Macau est surprenant. Tradition et modernité cohabitent ici pour le meilleur et surtout pour le pire. 

Macau reste tout de même une ville multiculturelle. Ancienne colonie portugaise, elle garde une empreinte de son passé colonial avec des rues étroites et pavées, des commerces sortis d’une autre époque et des lieux de culte. C’est le Macau authentique que les portugais ont colonisé et façonné il y a quelques siècles. Rien à voir avec la cité des rêves que les tours operators promettent aux touristes. Macau n’est pas une cité du rêve. Elle vend du rêve c’est certain, mais il s’agit davantage d’une cité de la démesure où les frustrations capitalistes chinoises refoulées viennent se défouler et dépenser leurs économies jusqu’au moindre centime.

(Florent)





Supersize me

Je commence à me dire qu’avant de partir en voyage si longtemps, on aurait dû se faire sponsoriser par Weight Watchers. 

Pourquoi ? Parce qu’à y regarder de plus près, notre escapade à Hong Kong s’est rapidement transformée en rite initiatique MacDo. Ne cherchez pas un quelconque fétichisme pour les clowns jaunes aux cheveux rouges et aux grands pieds, il n’y en a pas. La raison est bien plus simple : le prix. 30 HK$ le menu en moyenne.

Sortez les convertisseurs. Divisez par 100 (le nombre de calories accumulées par bouchée) puis multipliez par 10 (le nombre de fois on l’on s’est jurés de ne plus revenir) et vous obtenez….3€ ! Avec les frites et la boisson, c’est le bon plan du siècle…ou pas !
Pour reprendre une expression désormais célèbre, je dirais même que c’est une FBI (Fausse Bonne Idée).


5 fruits et légumes par jours, on oublie. Les plus optimistes (ou cyniques) d’entre vous me feront remarquer que dans un burger il y a quand même une feuille de salade, une rondelle de cornichon et une tomate (j’espère que vous ne comptez pas le ketchup quand même ?
A ce propos, vous savez qu’il s’agit du légume le plus consommé aux USA ! Et que la tomate est en réalité un fruit et non un légume ?) Bon, voilà pour l’info du jour. Revenons à nos moutons.

Ou plutôt à nos poulets. On s’est dit que pour alléger le menu, on allait remplacer le bœuf par le poulet. Pas con hein ? Sauf qu’avec la mayonnaise autour, nos aspirations diététiques se sont vites essoufflées. Heureusement, il y a encore la boisson : Coca Cola Light (on fait ce qu’on peut pour se donner bonne conscience…) Ha bon, c’est cancérigène ? Crap !

Xavier, votre Morgan Spurlock dévoué.


dimanche 12 septembre 2010

Hong Kong, dépaysement garanti !


Chaleur étouffante, humidité et pluie. En plus du décalage horaire, cest une sacrée découverte. Imaginez-vous pris à la gorge constamment par une chaleur suffocante sans un seul souffle d’air avec la désagréable sensation de fondre sous vos vêtements. Non, vous n’êtes pas en enfer, bienvenue à Hong Kong !

On se plaint, on râle alors qu’on est au bout du monde.
Oui et alors ? 
Ah oui, d’ailleurs je ne vous ai pas encore parlé de la pluie ! 
Il faut dire qu’ici à Hong Kong nous ne sommes pas arrivés à la meilleure période. 
C’est la saison des pluies, il est courant de prendre régulièrement quelques averses ou plutôt des douches tout au long de la journée. Le parapluie est donc devenu notre nouveau compagnon pour le meilleur et pour le pire, histoire de rester à peu près au sec.


Malgré tout, Hong Kong est une ville pour le moins surprenante et agréable. En constante effervescence, le business est ici maître en tout lieu, qu’il soit légal ou non d’ailleurs !


Nous avons aussi goûté à la vie nocturne hongkongaise. Un aperçu rapide pour notre première soirée qui nous a donné l’envie d’y goûter à nouveau.
On est très loin du cliché habituel : timide, coincé et propre sur soi. Rien à voir avec la « Chine traditionnelle » qu’on s’imagine. Sûrement à cause/grâce (c’est selon) à l’héritage britannique… La gent féminine, par exemple, n’a pas vraiment froid aux yeux. Petite tenue et sens du contact sont de mise. A Lan Kwi Fong, sorte de Temple Bar asiatique, on se croirait à la sortie des pubs dublinois, la Guiness en moins.
Je vous arrête tout de suite ! Vous allez me dire : mais quel petit pervers ! Ok, peut-être, en tout cas je suis sûr qu’au fond ça vous intéresse quand même un peu… enfin surtout les gars.

Bah tiens, parlons-en de la nourriture chinoise ! Pour le moment, nous n’avons pas tellement mangé local.
Par contre, une chose est sûre, on a bien pris notre abonnement chez Burger King et McDo.
Pas très sain, je vous l’accorde mais ce sont les seuls endroits d’où on peut vous donner quelques nouvelles gratuitement.


Il faut dire que personnellement je n’ai pas très envie de tenter l’expérience. Les devantures des snacks ou des petits restaurants locaux sur lesquelles le menu est écrit uniquement en mandarin ou cantonais me font peur ! La viande pendue en vitrine m’inspire encore moins ! Je ne vous parle de l’intérieur et des odeurs...

Sacré dépaysement après deux jours sur place. Nous ne sommes pas déçus !

(Florent)

« On est pas fatigués ! On est pas fati…ZzzzzZzzzz »


1 heure de route + 4h de train = 5h de trajet
1h pour enregistrer les bagages + 1h pour trouver la porte d’embarquement + 1/2h pour manger + ½ pour passer à la fouille corporelle (où il faut presque se foutre à poil pour passer sans sonner)  = 3h de temps. Embarquement et décollage : c’est parti pour 12h de vol !

Une fois à bord, petit tour d’inspection :
=> Les hôtesses sont sexy ? (NON)
=> L’avion est confortable ? (OUI).
=> Est-ce qu’on va se faire chier ? (A VOIR). Bonne surprise, il y a des écrans personnels sur les sièges avec jeux vidéo, séries, films, musiques, logiciels pour apprendre les langues…
=> Est-ce qu’on mange bien ? (OUI ! Et en plus, on boit pas mal…Et pas que de l’eau ! - Cf. vidéo).

Bon, le problème c’est qu’il est juste impossible de dormir dans un avion (enfin 1 heure maxi quoi…). La voix du pilote nous prévient de l’atterrissage, tout proche. C’est passé vite finalement.
Il est 7h30 du matin ici. Je vous laisse calculer le JETLAG de fou qu’on se prend dans la tronche.
A nous Hong Kong pour une escale d'une semaine ! Xavier et Florent sont lâchés dans la ville,  Mères chinoises, gardez vos filles! Enfin... on va quand même dormir un peu avant... parce qu’avec les gueules qu’on se tape après le trajet c'est le râteau garanti.
(Pas de photo pour illustrer ce détail pour une raison évidente de censure).


(Xavier)

Une chance sur un million

Je ne sais pas si vous avez faites régulièrement Paris/Hong-Kong en avion, mais laissez-moi vous dire que c’est long !  Ça commence à 5h du matin, avec le réveil qui sonne volume maximum (eh oui, il ne faudrait tout de même pas rater le vol).  Là, à ce moment précis, on maudit le ciel d’avoir choisi une destination si lointaine. Puis après une (deux, trois, quatre…) tasses de café et une bonne douche, vient le moment de prendre la route. Quarante-cinq minutes de voiture plus tard, arrivée à la gare SNCF (musique d’ambiance) : "Tadadada. Les passagers à bord du train n° 6418 à destination de Paris Charles de Gaulle sont priés d'embarquer. Départ imminent. Veuillez dégager de la bordure des quais". Dégager tout court quoi :)




Personne dans mon wagon mis à part une jeune fille brune plutôt mignonne. Je ne peux m’empêcher de repenser au délicieux roman La bête humaine, d’Emile Zola, qu’on avait dû se taper au bahut. 
Le hasard fait qu’on se retrouve assis juste l’un à côté de l’autre (YES !)
De plus près, elle est carrément belle (DOUBLE YES !). 
Après quelques minutes passées à discuter, elle se révèle même carrément sympa (TRIPLE YES !). 
Pourvu qu’elle ne descende pas au prochain arrêt, pour une fois que ne me retrouve pas coincé entre une mère juive et un vieillard avec une poche intestinale pleine à craquer…

Je lui pose donc la question et voilà qu’elle me répond : « A Paris…Enfin, pas pour visiter. Je pars pour 7 mois en Australie à Perth pour bosser un peu et voyager…Tu connais ? » ET COMMENT QUE JE CONNAIS !!!  

Alors là Je vous pose la question : combien de chances sur un million avions-nous, elle et moi, de nous rencontrer ?

(Xavier)

lundi 6 septembre 2010

Putain de départ !

Ouais, ouais, ouais, c'est bon on part mais vous ne vous rendez pas compte de tout ce que ça implique un départ !

Là, par exemple, il me reste quelques jours avant le décollage, vous allez peut-être
me trouver un peu asocial mais enchaîner les "au revoir", les derniers barbecues, les dîners d'adieux, m'occuper des préparatifs, etc. D'accord, on mange bien, on boit bien mais c'est pas trop mon truc en fait !

Bon ok, je plaide coupable. Je fais une petite exception pour les soirées bien arrosées.
Ça je ne vais pas m'en plaindre !


Vous n'avez pas non plus dû répondre des milliers de fois à la fameuse question :
"Qu'est-ce que tu fais l'année prochaine ?"
Et la réponse... TOUJOURS la même : "Je pars un an en Australie".
La deuxième question arrive très vite. Mon interlocuteur prend alors une attitude bizarre, d'abord étonné et ensuite intrigué.
Il me demande : "Mais qu'est-ce que tu vas faire là-bas ?"
=> "Me balader avec une peau de bête en guise de vêtement et chasser le razorback à mains nues !" (voir photo) :)

 Oui je sais c'est facile, je fais le malin... Plus sérieusement, le temps des sarcasmes passé, on va déjà essayer de revenir en un seul morceau après cette année de folie
et de découvertes.

En fait, il y a plusieurs façons de voir les choses. Pour les uns, c'est une année de voyage
et de farniente. Pour les autres, une superbe expérience humaine avec en prime
la possibilité d'améliorer notre maîtrise de la langue de Shakespeare. D'ailleurs, en parlant de langue et pour ceux davantage porté sur la chose (et y'en a pas mal qui m'ont déjà soumis l'idée, esprits pervers que vous êtes!) mais je vais quand même m'arrêter là :)

Pour dire vrai, je me situe un peu entre tout ça, ayant pour le moment la tête trop occupée par les préparatifs de dernière minute.

J-4. On voit ENFIN le bout du tunnel et presque le haut des gratte-ciels qui peuplent Hong Kong. Ah oui, vous le savez sûrement déjà. Parce qu'en plus d'aller en Australie,
on se permet de faire une escale en Asie avant de passer aux choses sérieuses.

(Florent)