dimanche 12 septembre 2010

Une chance sur un million

Je ne sais pas si vous avez faites régulièrement Paris/Hong-Kong en avion, mais laissez-moi vous dire que c’est long !  Ça commence à 5h du matin, avec le réveil qui sonne volume maximum (eh oui, il ne faudrait tout de même pas rater le vol).  Là, à ce moment précis, on maudit le ciel d’avoir choisi une destination si lointaine. Puis après une (deux, trois, quatre…) tasses de café et une bonne douche, vient le moment de prendre la route. Quarante-cinq minutes de voiture plus tard, arrivée à la gare SNCF (musique d’ambiance) : "Tadadada. Les passagers à bord du train n° 6418 à destination de Paris Charles de Gaulle sont priés d'embarquer. Départ imminent. Veuillez dégager de la bordure des quais". Dégager tout court quoi :)




Personne dans mon wagon mis à part une jeune fille brune plutôt mignonne. Je ne peux m’empêcher de repenser au délicieux roman La bête humaine, d’Emile Zola, qu’on avait dû se taper au bahut. 
Le hasard fait qu’on se retrouve assis juste l’un à côté de l’autre (YES !)
De plus près, elle est carrément belle (DOUBLE YES !). 
Après quelques minutes passées à discuter, elle se révèle même carrément sympa (TRIPLE YES !). 
Pourvu qu’elle ne descende pas au prochain arrêt, pour une fois que ne me retrouve pas coincé entre une mère juive et un vieillard avec une poche intestinale pleine à craquer…

Je lui pose donc la question et voilà qu’elle me répond : « A Paris…Enfin, pas pour visiter. Je pars pour 7 mois en Australie à Perth pour bosser un peu et voyager…Tu connais ? » ET COMMENT QUE JE CONNAIS !!!  

Alors là Je vous pose la question : combien de chances sur un million avions-nous, elle et moi, de nous rencontrer ?

(Xavier)

1 commentaire:

  1. génial! j'espère qu'elle, au moins, n'a pas peur des nephila clavipes ni des lactrodectus hasselti! AHAHHA

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